On rentre dand le noyau dur du Japon avec cette étape incontournable du Japon qu’est la ville spirituelle de Kyoto.
Avec plus de 2000 temples à son actif, il y a de l’occupation touristique !
Mais on a sagement décidé de n’en faire qu’une partie et également de profiter de cette étape pour explorer les environs.
Mais commençons par le coeur de Kyoto si vous le voulez bien.
Un peu déroutés à la sortie de la gare, l’ambiance religieuse n’est pas flagrante. Puis rapidement on commence à voir apparaître des temples tels des oasis dans le béton, il suffit alors de passer une tête pour voir ces petits rescapés :
Ce n’était bien sûr que le commencement ! Car après avoir beaucoup arpenter à pied la ville, pour rejoindre les sites entre eux, on a su apprécier les petits quartiers résidentiels. Ici aucune voiture à l’horizon, écoles, universités, équipements sportifs, et ruelles pleines de charmes.
C’est donc dans cette atmosphère que nous avons découvert (ou redécouvert parfois pour Quentin) la diversité des temples que propose Kyoto.
Allant du petit temple intimiste japonais encerclé de jardinets, (Daitoku-ji, où on a la chance d’être presque seuls pour en profiter), on ressent alors ces lieux comme des courtes parenthèses, remplies de sérénité et de zenitude.
On monte ensuite au temple un peu plus grand, dans le même esprit contemplatif, avec cette fois-ci, un accès par un parc des plus romantique, on y flâne avec plaisir :
Jusqu’à l’extravagance (et oui on reconnait bien là les japonais) :
– Sanjusangen-do et ses 1001 statues bouddhiques (hélas interdit aux photos), petit aperçu des 120m de facade pour les accueillir. Evidemment très impressionnant et cela renforce l’atmosphère méditative du lieu.
– Fushimi avec non pas 1000, non pas 5000, non pas 10000 mais 30000 Toris (arches japonaises) !!! De quoi avoir des pans de chemin entiers abrités d’un toit 😉 Du coup ça amène beaucoup de curieux forcément (et on les comprend)… Foule un peu oppressante mais on persévère et après 1H de grimpette, la récompense est là, jolie vue sur la ville et les combattants peu nombreux, de quoi profiter agréablement de ce lieu insolite en toute quiétude.
Mais l’histoire de la ville ne se limite pas au shintoisme et au bouddhisme.
Plusieurs témoins du passé nous font remonter le temps avec plaisir.
Le château de Nijo, au sein d’une fortification avec douves, et oui ça rappelle des choses … mais à part ça dépaysement assuré, avec ses décorations murales (pas de photos non plus, il va falloir venir de vous même j’en ai bien peur) et son jardin japonais toujours aussi agréable :
Les pavillons d’or et d’argent, qui n’ont en commun que la fonction de pavillon.
Car si le premier a un nom 1er degré, est clinquant, spéctaculaire :
Le deuxième a un nom à titre évocateur, est pleine nature, modeste, envoûtant :
A vous de choisir votre préféré 🙂
Personnellement, c’est le second qui remporte mon suffrage. En plus, cerise sur le gâteau, sa visite se poursuit par le chemin des philosophes longeant un cours d’eau nous amenant jusqu’au jardin Hojo histoire de finir en beauté.
Pour conclure sur Kyoto, dans une ambiance plus actuelle, musée du Manga, sans prétention, mais intéressant avec des parallèles sur le monde de la BD (et oui influences croisées) . Ici beaucoup de japonais (et occidentaux) viennent à priori pour de nombreuses heures, compulser les nombreux ouvrages.
Cette ville est très agréale et même si elle est très touristiques, on peut vite se perdre un peu dans ses rues, trouver des petites pépites délaissées et profiter pleinement de son atmosphère.
On a retrouvé les même caractéristiques en plus exacerbées à Nara, mais j’anticipe un peu, ça arrive bientôt …
Très bel article on ressent bien le coté zen et esthétique du Japon.
Leurs jardins sont vraiment sensas’!!