En avant pour « the last and not least » parc national américain. Suivez le guide c’est par ici que ça se passe.
Yosemite
La découverte du parc débute par le nord est : Tulomne Meadows.
On pose notre tente dans un camping magnifique au bord d’une rivière, l’endroit est agréable au possible, ensoleillé qui plus est !
L’avantage aussi c’est qu’on est au pied des départs de randonnées. On jette notre dévolu sur celle menant au lac Elizabeth. On ne regrette absolument pas ce choix, le chemin est très beau avec ses tapis de végétations rougeoyant. L’arrivée sur le lac sublime !

Vous l’aurez probablement senti, on est conquis par cet endroit et c’est pour moi le coup de coeur de Yosemite bien que peu touristique.
Mais, et oui, il y a un mais : on ne vas pas mentir, le soucis majeur de ce lieu enchanteur est la température fraîche. La journée, pas de soucis, en faisant le phoque sur les grosses pierres en se dorant la pilule, mais la nuit… Aïe aïe, on retrouve la bonne ambiance de Yellowstone. La nuit sera donc courte en heures de sommeil et cela nous motive alors à descendre des hauteurs pour rejoindre les abords de la vallée et gagner ainsi 10 précieux °C.
Cette fois-ci on atterrit dans le fief des sequoïas géants pour notre plus grand bonheur.
Ces immensités nous font toujours nous sentir si dérisoires avec nos quelques décennies à notre actif. Une fois de plus admirons alors mère nature.
Paradoxalement, on termine par la partie la plus connue et la plus convoitée de ce parc : l’intérieur de la vallée.
C’est très beau, après une bonne grimpette on peut admirer les Vernal Falls et son petit arc-en-ciel. Certains aventureux ce sont même baigner à ses pieds !
En redescendant on a un joli aperçu de la vallée. On ne regrette pas d’être venus mais, peut être est-ce dû à la fréquentation élevé, je trouve un peu moins de charme au lieu.

Pour terminer, le plan était une petite marche tranquille aux Yosemite falls, sauf que visiblement à cette période, c’est à sec ! Inutile de dire qu’une cascade sans eaux et bien ça n’a pas un grand intérêt. Cela dit pour se consoler, on a croiser sur notre route toute la famille de Bambi :).
Et plus rare encore un enfant cougar (ou lion des montagnes) trop rapide pour dégainer l’appareil photo.
Sonoma vallée ou la route des vins
On a tous entendu parler des vins californiens venant concurrencer nos productions françaises ! Mais comme on est pas rancuniers, on part à l’assaut de cette région viticole.
Evidemment beaux paysages de vignobles, tout en collines. On pourrait se croire en France s’il n’y avait pas de temps un temps un palmier par ci et là.
Visite d’un vignoble réputé, tour en petit train électrique et dégustation de vins sur le parcours, le cadre est mignonnet au possible.
En plus du décor agréable, on y apprend que la région a des terres composées de dépôts volcaniques et même qu’historiquement ce lieu était balnéaire avec des sources d’eaux chaudes et quelques vignes pour hydrater le gosiers de ces vacanciers.
Le tremblement de terre de 1906 a changé la donne puisque l’eau s’est évaporé et les vignes se sont développées (avec un arrêt tout de même pendant la prohibition). Ce même volcan, aujourd’hui inactif, explique le climat doux de la région alors que tout près il y a le fog de San Francisco.
Passons l’histoire, ce qui vous intéresse j’en suis sûre c’est la partie dégustation. Alors oui le vin est bon et il a même du caractère … En revanche, le guide est fière de nous annoncer que le prix de la bouteille de Chardonnay n’est que de 40$ et que pour la qualité ce devrait être le triple. Sauf que voilà en tant que français, on est pas vraiment impressionnés.
Et oui on a de la chance en France de pouvoir boire du vin et manger du fromage pour pas cher (vous sentez cette pointe de nostalgie … préparez les soirées raclette pour notre retour).
Cette région marque aussi notre dernier camping du tour du monde, et c’est dans ce joli environnement champêtre que cela se passe. Pour l’occasion, on termine avec un petit barbecue, faut pas se laisser aller.
Voilà on laisse une partie de nos affaires de camping, en faisant au passage des heureux. On est tiraillé : un peu tristes de quitter le retour à la nature initié au Canada et contents à la fois de n’avoir plus que des vrais lits.
Changement complet de décor avec le retour à la vie citadine, et quelle ville, puisque si vous avez suivi, il s’agit de la fameuse San Francisco !
Promis il y a une soirée Mont d’Or à votre retour.
Merci pour ce réconfort Arsène !