Viva Las Vegas !

Comment savoir que l’on se rapproche de Las Vegas ? C’est très simple : plus on brûle, plus on voit pousser au bord de la route, au milieu de nulle part, des casinos (parfois même, il y a des machines à sous dans les stations essences …). Belle entrée en matière !

Puis la première chose marquante lors de l’arrivée à Vegas c’est l’étendue de la ville. En effet le Strip (la principale avenue que l’on a en tête sur ce lieu du pêché) ne représente qu’une infime partie.

On trouve tout de même notre hôtel, et la réceptionniste nous précise que si on s’ennuie et qu’on a vraiment rien d’autres à faire, on a un accès gratuit pour un show de magie. Que c’est vendeur ! En effet l’affiche du spectacle fait peu rêver, mais au pays du kitsch, avec le recul, cela aurait pu être intéressant 🙂

On découvre alors que Vegas est surnommée l’autre Broadway avec spectacle en tout genre allant du très bas de gamme (comme celui de notre hôtel) aux plus réputés faisant se déplacer le public pour eux seuls.
Mais ce qui nous marque le plus c’est qu’il s’agit d’un lieu de villégiature pour artistes à la retraite : Copperfield, Boys 2 men, Backstreey Boy, Mariah Carey, Gwen Stefani (et j’en oublie pleins) … et même les Beatles, ici tout est possible.

Evidemment la ville est factice et c’est comme cela qu’on décide de l’aborder, de la même manière que DisneyLand, Mickey Mouse en moins.

Première virée nocturne, petit cocktail pour se mettre dans l’ambiance. Un groupe de copines sont à fond à côté de nous et en mode « open cash » en proposant des boissons à tout le monde ! C’est l’état d’esprit Vegas 🙂

Ce parc d’attraction à échelle réelle nous invite à un tour du monde (en 1 jour seulement) et à la place de la montgolfière, nos pieds comme locomotion.

Paris, Venise, New York, Le Caire … On vous laisse reconnaître qui est qui.

Mon préféré reste Venise avec ces gondoles navigant entre l’extérieur et l’intérieur, aux chants des « Sole Mioooo ».

La maison Vegas nous propose également un voyage dans le temps : entre Pirates, Rome antique et château médievale (inspiré de vrais châteaux d’Écosse et non d’un dessin d’enfant même si c’est dur à croire !).

On est surpris par le nombre de familles le week-end.
Puis grosse déception, ici pas de Georges Clooney en costard, mais code vestimentaire plutôt « venez comme vous êtes », entre décontraction totale et mauvais goût, faîtes vos jeux rien ne va plus. On est très très loin de l’ambiance feutrée et classe d’un casino de Monaco.

C’est de cela que naît l’incompréhension lors de la visite du Bellagio, hôtel dont la particularité n’est pas dans un décor à thême mais dans une certaine classe (selon mon imaginaire). On se retrouve dans un ensemble vieilliot, sans le glam de la flambe à Vegas.

On y apprécie tout même la lumière naturelle de la rue commerçante (plus que rare dans le coin). Et aussi le spectacle de jets d’eau (assez surréaliste en plein désert, tous comme les piscines, brumisateurs, clims à donner froid … on préfère ne pas estimer le bilan écolo)

Globalement pour apprécier au mieux de toutes ces ambiances différentes, il y a un point commun : savoir se délecter du kitsch, ici c’est un peu un concours ! Qu’il soit assumé, voulu ou subi, il est incontournable et c’est là le charme finalement du Strip.

Quoi on arrive à la fin de l’article et on a pas parler du démon du jeu ! Corrigeons cela vite, car ici, évidemment, tout tourne autour de machines à sous, roulettes (réelles ou virtuelles), black Jack, pari sportif (il y en a pour toutes les addictions).

Pas de places assises en dehors des machines à sous qui pour vous appâter sont dans tous les styles possibles et imaginables.
Voici un mini échantillon, faut deviner le préféré, pas de piège c’est plutôt facile.

A l’interieur des casino il n’y a aucun indice du cycle jour / nuit, il y a tout ce qu’il faut (resto, magasins, piscines, bars,…) pour ne pas avoir à sortir, et on peut même fumer à l’intérieur. On comprend alors aisément la sensation d’être coupé de la réalité que l’on peut ressentir, et les week-ends sans sortir de l’enclave de son hôtel.

Désolé de vous décevoir mais pas de jackpots encaissés. Il faut dire que les mises sont élevées et quand elles sont raisonnables pour les joueurs du dimanche que l’on est, les gains sont minimes. Mais bon nous avons tenté notre chance c’est ce qui compte au final dans ce lieu, non ?

Bilan : on comprend que l’on dise que tant que l’on a pas fait Vegas on a pas visité les Etas-Unis. Ici tout est dans l’excés, divertissant quand on a un regard extérieur (et pas de problème de jeux), beau et kitsch en même temps, mercantile, vivant … bref un lieu à découvrir mais peut être pas trop longtemps quand même.

Après autant d’ambiance saine, cap sur la vallée de la mort. Ou comment changer d’avis sur la température de Las Vegas que l’on trouvait extrêmement chaude, mais ça c’était avant …

564 Replies to “Viva Las Vegas !”

  1. Est-ce que vous avez vu Elvis ?

    1. On a vu un « Zoltar » Elvis et pas mal de petites chapelles en plein centre commercial … bref Vegas quoi 🙂

  2. Je te dis pas le contraste entre le super kitsch de Vegas et les articles précédents très « nature ». Comme tu dis, ne pensons pas au bilan carbone de la ville !

    1. Oui cette ville est au beau milieu de rien, l’histoire est intéressante lié à la ruée vers l’or initialement (comme toute la région directement ou indirectement), puis blanchiment d’argent dans un lieu paumé pour que ça passe inaperçu … Et loupé ça devient très touristique !

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