Vancouver
Fini les îles tropicales et en route pour le Canada et ses grands espaces.
Nous avons donc remonté le temps en survolant le pacifique et sommes repassés en été même si il n’y a pas eu de choc thermique flagrant.

Le temps de se remettre du décalage horaire de 5H (le plus grand depuis notre premier voyage), et on est parti explorer cette ville coincée entre mer et montagnes, et y’a pas à dire, cela fait bon ménage ! Quel joli cadre.
La grandeur du pays se fait vite ressentir, la ville est étendue, quadrillée, pensée pour la voiture, tout parcours proche sur la carte est de minimum 2 km, marche, bus et skytrain sont de rigueur.
Cela se traduit par l’absence d’immeuble (hormis en plan centre), des grands centres commerciaux et les quartiers résidentiels étendus.
La superficie se fait également ressentir avec le gros atout de la ville (selon toute subjectivité) qui est le Stanley Park. Il n’a de parc que le nom, puisqu’il s’agit d’une véritable fôret en bord de mer et en centre ville ! Ici famille, sportifs, jeunes… se retrouvent pour un tour de vélo, une baignade à la piscine ou se poser sur une des plages.
Ce qui nous a le plus marqué, c’est cette nature sauvage au cœur de la ville. On adore et se demande ce que va être la partie pleine nature de cette région.
Le centre ville juste à côté (quelques kilomètres si vous avez bien suivi l’article) se compose d’un chinatown, d’un quartier arboré un peu bobo.
Mais également de Granville une petite île initialement industrielle qui se reconvertit, quartier coloré, original et entouré de petit port de plaisance, où il fait bon flâner.
Petite excursion culturelle au Musée de Vancouver, historique sur la tribu indienne vivant initialement dans la région, puis à travers l’évolution de la ville, aperçu de l’histoire du Canada.
On retrouve de la verdure au jardin botanique, contents de trouver un peu d’ombre 🙂 Mais surtout balade très agréable puisque en plus d’être beau ce lieu est vous l’aurez deviné, assez spacieux et étendu. Et à 2 « pas », belle clôture de la visite de cette ville au Queen Elizabeth Mark, par un joli point de vue sur Vancouver.
La ville n’est pas spectaculaire mais son environnement et son mode de vie donne la sensation d’une ville au final paisible, un coup de volant pour se retrouver en pleine nature et un autre pour des balades en bord de mer.
Île de Vancouver
C’est terminé pour la partie citadine, mode nature activé en débutant par cette île à seulement 2h de ferry.
Nous récupérons Marie sur notre trajet qui partagera avec nous les escapades au vert canadiennes.
Pour cela, élément indispensable, notre bolide, tout terrain on se met en condition.

Passage rapide à Victoria qui est la grande ville de l’île. On se pose sur les quais flottants, beaucoup de charme (et de monde), on s’imprégne de l’ambiance. On arpente le mini chinatown et on décolle pour Ucluelet.
A peine sur la route, on voyage déjà, bande bitumée au milieu de ces immenses forêts, arrêts sur des lacs et petit plaisir avec une baignade.
A Ucluelet, notre premier camping du périple ! En pleine nature, bord de mer, au milieu de la brume et avec un ours dans les parages.
On découvre donc les boîtes à ours pour conserver nourriture et cosmétiques qui attirent ces grosses boules de poils.
Et autant on est content de ne pas avoir croisé d’ours en sortie de tente, autant on est allé à leur recherche avec une excursion en bâteau. Aucun regret, on a pu croiser des petits ours noirs qui cherchaient à manger à marée basse en soulevant les pierres. Le tout dans un décor brumeux onirique au début, qui s’est dévoilé au fur et à mesure. On en a pris plein les mirettes !
Le tout dans des combinaisons de cosmonautes histoire de rester au sec et au chaud (on ne s’en plaint pas)
L’exploration de la région s’est faite par des petites randonnées : côtes déchirées, rainforest, cédres centenaires …
Et un point de vue différent depuis une sortie kayaking, super matériel, soleil qui montre le bout de son nez à point nommé. De quoi profiter sereinement des paysages 🙂
Un bon début pour découvrir l’ouest canadien et ensuite direction le wild …


















































J’attendais avec impatience votre nouvel article et je ne suis pas déçu. On en veut encore ! #VoyageAddict
Il fut difficile d’avoir de bonnes connexions internet au Canada. Le prochain devrait être plus rapide. Merci en tout cas! 🙂
Effectivement notre brave Toyota fait pâle figure à coté de cette belle charette rouge !
Et en Espagne, une mini … On baisse en catégorie 🙂