It’s Fidji time

C’est parti pour 2 semaines de vacances, au programme farniente et plages.

Depuis l’avion vue spectaculaire des barrières de corail, hâte de voir cela de plus près.

Après un accueil à l’aéroport en musique (mais sans les colliers de fleurs), on débarque à Nadi, une des plus grandes ville des Fidji.

On ne va pas se mentir longtemps, la vie citadine n’est pas palpitante, ce n’est pas le but du voyage.
Peu de charme, en plus manque de bol il se trouve qu’on a souvent été dans les ville pendant le repos dominical et il n’y a pas beaucoup de vie.

Mais nous avons tout de même entraperçu la culture … indienne. Vous ne voud y attendez pas peut être ?
En effet, nous avons été accueilli par une famille indienne. Et oui l’histoire est étonnante, 40% des habitants ont des origines indiennes et 60% micronésiennes.
On a donc appris qu’il y a 150 ans (environ), les anglais ont fait venir (sur contrat) des indiens pour travailler dans des exploitations de canne à sucre et ils ont proposé aprés plusieures décennies de les ramener en Inde.
Notre hôte nous a expliqué que presque tous ont décidé de rester, car à l’époque plus de contact avec leur proches, pas de travail en Inde …

Bref c’est donc une surprise pour nous. On en a profité pour visiter le plus grand temple hindou de l’île, qui plus est, joli avec toutes ses couleurs.

Ce sera notre seule escapade citadine. Et comme on a promis des jolis paysages et plages, on y vient !!!

On a choisi de faire uniquement la partie nord de l’île principale car paysages plus sauvage et moins de tourisme.

On enfourche un bus : musique, fenêtre ouverte et petite cloche pour signaler l’arrêt (preuve en image)

Et voici les beaux panoramas que l’on a devant nos yeux :

1ère direction Vatia Beach…

Je suis désolée mais je suis obligée d’ouvrir un parenthèse sur ce qui nous est arrivé.
On est un peu surpris de l’accueil car on ne nous attendait pas. Pourtant, vérification rapide, on a bien résérvé sur airbnb et il y a des commentaires il y a moins d’un mois.
On va essayer de faire court. Le manager qui s’occupait du lieu est parti mais n’a pas enlevé les annonces airbnb et booking, le management est repris par le propriétaire qui a 85 ans (tout de même)! On commence par nous dire qu’il faut repayer en cash et aller à la police pour déclarer un vol … Finalement le airbnb était encaissé par un intermédiaire qui habite à Sydney et que le propriétaire connaissait, donc ouf, pour nous tout va bien. Bref quelle magouille. Pour ce sortir de cette situation et ne connaissant rien à internet, ce monsieur a demandé de l’aide. Une touriste belge a répondu présente et a recrée un compte airbnb, il a du donc faire une carte bleue sauf que sa banque ne savait pas faire et oui personne n’en a dans cette région !
C’est ça aussi les Fidjis, des îles où il n’y avait pas de système monétaire et dans certains endroit il n’y en a toujours pas d’ailleurs.
Fin de la parenthèse 🙂

Du coup on était pas embêté par a foule sur notre petite plage.
Voici notre super bure (sorte de bungalow), confort simple mais honnête.

On a profité de la plage et aussi du joli coucher de soleil, le mieux reste d’en discuter en image :

Mais surtout ce qui était agréable est l’environnement en pleine nature, voici pour donner une idée :

Aprés quelques jours et avoir bien profité de l’endroit, go Rakiraki.
Alors là pas de plage accessible dans les environs et pourtant c’est notre coup de coeur fidjien 🙂
On a été superbement accueilli par une grande famille (11 enfants et 4 petits enfants, même si évidemment tout le monde n’habite pas ici).
Notre hôte nous a présenté au chef du village, comme la tradition le veut, où l’on a amené du kava qui est une poudre de racine. Il y a tout un rituel sur lequel on a du se tromper dix fois, on tape 1 ou 3 fois dans les mains, on dit « Bula », on boit cul sec… L’intérêt gustatif est discutable mais à ce qu’il paraît les propriétés sont trés bonnes.

Petit photo du cadre de notre pension :

Donc de la chaleur humaine, de super bons repas (dignes de restaurants) et une excursion en bâteau d’une journée très intense !

Déjà Quentin s’est découvert des talents de pêcheur, 4 poissons attrapés directement au fil. Bel exploit qui a participé en plus à notre repas du midi.

Belle balade maritime qui a également permis de voir de près les démarcations dûes aux barrières de corail.
Et vous l’aurez deviner, excellent spot de snorkeling. Difficile à décrire, on voit des massifs coralliens qui donne presque la sensation de vertige puis l’espace entre le corail et la surface se rétrécir avec le reflux de la mer. Au passage de beaux poissons colorés et même un requin (gentil, ouf).

Arrivée sur la plage paradisiaque, voilà celle qu’on imagine en rêve et comble du comble, que pour nous.
L’occasion de manger notre poisson frais fumé au feu de bois (encore un régal), de découvrir le vrai goût de noix de coco et de se baigner dans une eau à plus de 30 degré limpide … dur la vie 🙂

Vous comprenez notre coup de coeur, non ?

Ce passage dans cette région a également porté nos pas vers une petite grotte : la snake cave.
Comme son nom ne l’indique pas il y a des chauves-souris et non des serpents.
En fait le nom de serpent désigne la forme que font les stalactites (le verrez vous sur la photo ?)
Donc on débarque dans un petit village mignon, où on déniche quelqu’un pour nous guider.
Et ce qui est impressionnant c’est qu’il n’y a aucune installation électrique donc dans un noir profond avec dans la dernière salle le bruit assourdissant des chauves-souris.

Dernière étape du séjour, sur la petite île de Walailai, en fait on séjourne dans un village qui est accessible qu’en bâteau.
Toujours dans une famille fidjienne, qui est gentille mais un peu lassée des airbnb. En fait en plus du resort juste à côté du village, beaucoup de familles font du airbnb et on s’est déjà retrouvé à être en pension chez l’habitant entre 20 et 30 touristes pour 80 habitants (enfants inclus).
Ambiance un peu bizarre, ici plus de cérémonie du kava (sinon ce serait tous les jours).
Cela ne nous empêche pas de profiter tranquillement de la très belle plage, du village mignon et même de petites biquettes avec lesquelles on a sympathisé 🙂

Petite excursion également, avec plusieurs bâteaux et une bonne partie du village, ambiance festive et agréable. Côté snorkelling, beaucoup de coraux morts malheureusement.

Voilà notre expérience des Fidji, dépaysant, des fidjiens très avenants qui viennent discuter avec nous, du bon poisson frais, de bonnes baignades, un temps qui il est vrai s’écoule différemment.
Une manière de vivre différente, encore !

Alors oui vu notre budget (42 euros par jour par personne) on a eu un confort sommaire, on a cohabité avec de grosses araignées, on s’est parfois lavé avec un bac à eau mais il y a tellement de petites îles désertes que cela est possible sans croisière privée 🙂

Pour la route, l’île habitée la plus petite que l’on ait vu, celle que l’on dessine en pensant à l’île déserte.

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